Mon combat du mois d'avril

Mon combat durant ce mois d’avril porte sur le bien vieillir en France. Nous sommes aujourd’hui tous conscients que le vieillissement de la population et la perte d’autonomie sont l’une des principales préoccupations des Français. Selon l'INSEE, la proportion de personnes âgées de plus de 60 ans devrait passer de 25% en 2020 à 35% en 2050. Face à cette évolution démographique, la question du bien vieillir devient un enjeu majeur de santé publique.

Nous avons donc travaillé sur une proposition de loi (PPL) portant mesures pour bâtir la société du bien vieillir en France. Enrichie en commission, cette PPL vise principalement à lutter contre l’isolement et à préserver les droits et la citoyenneté des personnes en situation de vulnérabilité. De plus, elle a pour objectif de garantir à chacun un hébergement ainsi que des prestations accessibles et de qualité.

En commission des affaires sociales, j'ai défendu mes amendements sur ce sujet important et je le ferai prochainement dans l’hémicycle.

Mon premier amendement vise à permettre un accès aux données des personnes âgées les plus isolées afin de les sensibiliser et les protéger.

Mon 2ème amendement vise à permettre au Conseil de Vie Sociale (CVS) des EHPAD d’avoir un avis contraignant pour garantir et préserver le droit de visite des familles.

Il nous faut également établir un premier cadre législatif concernant les dispositifs de géolocalisation pour les seniors en EHPAD. En effet, la liberté d’aller et venir doit demeurer la règle. Pour permettre aux personnes âgées, ayant des troubles des fonctions intellectuelles, de se déplacer à l’extérieur de l’EHPAD, le Défenseur des droits précise que la géolocalisation pourrait être une piste intéressante.

Je souhaite aussi rendre obligatoire l’organisation d’un service de visites médicales à domicile et de téléconsultations pour les plus de 80 ans.

De plus, aujourd’hui, la loi contraint les Résidences Autonomie et les EHPAD à ne plus facturer le loyer d’une chambre à la famille 6 jours après le décès du proche. Mais ce délai est irréaliste, car il est compliqué pour la famille de libérer la chambre en seulement 6 jours alors même que leur proche y a parfois passé plusieurs années. Je souhaite donc que le délai soit fixé conjointement entre la famille et l’établissement avec un maximum de 30 jours.

Je défendrai en séance un amendement visant à renforcer l’habitat intergénérationnel en fixant un plafond maximum pour la contrepartie financière versée par la personne hébergée à l’hébergeur.

Enfin, il faut aujourd’hui supprimer l’obligation de remise en état à l’origine des aménagements d’accessibilité réalisés par le locataire à son départ.

L’ensemble des amendements est pour moi une réelle avancée pour les personnes âgées mais aussi pour les familles.

En conclusion, le bien vieillir est un enjeu majeur de société en France. Il s'agit de préserver la qualité de vie des seniors en leur offrant des services adaptés à leurs besoins.

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