PPL Majorité numérique et haine en ligne, nous agissons

Ce texte, dont je suis en charge au nom du groupe Renaissance, vise à définir un âge minimum pour l’utilisation de réseau sociaux mais également de lutter plus activement contre la haine en ligne.

Premièrement, je tenais à remercier Laurent Marcangeli, rapporteur de cette proposition de loi, de s’être emparé de la question de la protection de nos jeunes sur les réseaux sociaux.

Aujourd’hui le constat est sans appel. 82 % des enfants de 10 à 14 ans vont régulièrement sur Internet sans leurs parents. 63 % des moins de 13 ans ont au moins un compte sur un réseau social, alors que cela n’est pas autorisé. Nos enfants sont donc exposés de plus en plus précocement aux écrans, et de ce fait aux contenus inappropriés qu’ils peuvent rencontrer sur les réseaux sociaux

Face à ces dérives, la majorité a mis en place, depuis le dernier mandat, plusieurs dispositifs juridiques afin de protéger nos jeunes.

De plus, le gouvernement a mis en place un site internet intitulé « jeprotègemonenfant.gouv.fr  », afin d’informer et accompagner  les parents quant aux usages Internet de leurs enfants.

Ceci sans oublier de mentionner l’excellent travail réalisé par les associations telles que « e-enfance » ou l'association « OPEN » (Observatoire de la Parentalité et de l’Education Numérique) mais aussi les associations de parents d’élèves pour l’information des parents à propos des dangers d’internet.

In fine, il nous semble important d’améliorer encore la protection des mineurs sur Internet, et surtout sur les réseaux sociaux qui aujourd’hui contribuent à faire circuler des fausses informations, de la pornographie, du cyberharcèlement ; et nous soutiendrons bien évidemment cette proposition de loi portée par notre collègue Laurent Marcangeli.

Aujourd’hui, certains réseaux sociaux font déjà l’effort d’exiger une autorisation parentale pour la création d’un compte pour un jeune de moins de 15 ans mais cela est trop rare. Les réseaux sociaux qui ciblent le plus les jeunes n’exercent aucun contrôle et se satisfont de la déclaration de date de naissance car ils ne se sentent pas contraint par une loi.

Bien qu’il n’existe pas encore d’outils technologique validé et reconnu par tous pour contrôler l’âge des utilisateurs en respectant l’anonymat, des solutions basées sur l’intelligence artificielle permettant d’estimer l’âge en fonction du visage semblent émerger et seront sûrement disponibles dans un avenir proche.

Retrouvez mon intervention ici :

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