Mon combat du mois de mars : la lutte pour l’inclusion numérique

Depuis ma première investiture en 2017, j'ai constamment lutté en faveur de l'inclusion numérique en tant que co-présidente du groupe d’études sur l’illettrisme et l’illectronisme à l’Assemblée nationale. Ce combat est devenu une cause centrale de mon action politique. À titre d'exemple, en octobre 2019, j'ai organisé un premier colloque sur la lutte contre l'illectronisme. Egalement, en septembre 2023, j'ai organisé deux événements significatifs dans notre circonscription : le déploiement du Digitruck à Noisy-le-Roi pendant deux semaines, ainsi qu'une conférence spéciale destinée aux parents intitulée "Vos enfants et les écrans". Lors des "Journées Nationales d’Action contre l’Illettrisme", j'ai pris la parole à la Cité des Sciences à Paris. Ces initiatives témoignent de mon engagement dans la lutte contre l'illectronisme.

Dans la continuité de ce combat, le mercredi 13 mars, à l’Hotel de Lassay, j’ai organisé un colloque sur “les nouveaux enjeux de l’inclusion numérique”, avec mon collègue député de la Réunion, Perceval Gaillard, et en collaboration avec le président et fondateur de l’association WeTechCare, Jean Deydier.

Lors de cet événement, la secrétaire d'État en charge du numérique, Marina Ferrari, a rappelé l'importance de promouvoir l'inclusion numérique, une des priorités gouvernementales d’autant plus que 1/3 de la population reste encore éloigné du numérique.

Pour évoquer ce défi, j’ai réuni 16 intervenants et plus de 100 invités pour échanger autour de l'e-inclusion, pilier essentiel au sein des entreprises, de la parentalité numérique et de l'utilisation des outils numériques comme un atout pour “bien vieillir”.

Le colloque s'est terminé par un focus sur l'inclusion numérique dans les territoires d'outre-mer, en particulier ceux de la Réunion et de la Guadeloupe, où l'écart numérique avec l’Hexagone est significatif avec un taux d'illectronisme qui avoisine les 20% contre 15% dans l’Hexagone.

L’événement a permis de mettre en exergue de nombreuses solutions pour favoriser l’inclusion numérique:

  • Diagnostiquer pour mieux former les salariés au numérique au sein des entreprises, professionnaliser les activités avec le digital au quotidien, et explorer les potentiels de l'Intelligence artificielle.

  • Proposer des outils concrets aux parents pour renforcer leur confiance dans le numérique et accompagner leurs enfants vers l'autonomie. Florence Biot, sous-directrice de la transformation numérique de l'Education nationale, a rappelé l’engagement du ministère sur les enjeux de la e-parentalité avec notamment la mise en place de la charte pour l'éducation à la culture et à la citoyenneté numériques.

  • Simplifier l'accès au digital pour les seniors, faciliter l'archivage des dossiers médicaux et promouvoir l'e-sport pour permettre une inclusion intergénérationnelle.

  • Remettre l'humain au cœur du digital et soutenir le bilinguisme français-créole dans les outre-mer.

Ce colloque a été une occasion enrichissante pour discuter des défis de la lutte contre l'illectronisme. S'adapter à la maturité numérique des entreprises et à la maturité digitale des salariés est un combat essentiel que je continuerai de porter.

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