Mon combat du mois de février: le respect de la loi Egalim

Début février, la FNSEA et Jeunes Agriculteurs ont lancé des opérations #onmarchesurlatête dans plusieurs départements dont celui des Yvelines. Les agriculteurs ont retourné les panneaux d'entrée et de sortie des communes pour exprimer leur colère suite à une baisse des revenus, une multiplication des normes ou encore une concurrence déloyale.

Dans les Yvelines, les terres agricoles ont une place importante, représentant 43% de la surface du département. Ainsi, pour répondre à certaines difficultés des agriculteurs, j’ai fait le choix de porter mon combat du mois sur le respect de la loi Egalim.

La loi Egalim, que j’ai votée en 2018, a pour objectif de promouvoir une alimentaire plus saine, durable et accessible à tous et de mieux protéger les agriculteurs dans les négociations avec les acteurs de la grande distribution. Cette loi comporte trois objectifs principaux : 

  • Une plus juste rémunération des agriculteurs dans le secteur de l’agro-alimentaire, notamment grâce à un encadrement des promotions abusives et de l’interdiction de la revente à perte.

  • Une amélioration de la qualité alimentaire via la promotion de l’agriculture biologique. La loi Egalim exige que les collectivités publiques achètent au moins 50% de produits durables et de qualité, dont au moins 25% de produits bio.

  • Une plus grande accessibilité à une alimentation saine et durable en promouvant le développement des circuits courts et davantage de transparence sur l’origine des produits.

Plus concrètement, ce mois-ci, je me suis rendue à Villepreux auprès des agriculteurs du département pour échanger sur les difficultés du métier et leurs attentes.  

Par ailleurs, dans le cadre de mon action en faveur des agriculteurs et de l’économie locale, je salue l’initiative du concours Yolin, organisé par l'association E.A.T qui encourage les citoyens des Yvelines passionnés de cuisine, à créer leur propre version du Yolin pour mettre en valeur leur créativité, soutenir les artisans locaux et les commerces de bouche.

Dans les semaines à venir, mon objectif sera de travailler sur l’application de la loi dans les restaurants collectifs de notre circonscription, tout en œuvrant à la simplification des procédures administratives pour nos agriculteurs. De plus, je rencontrerai la semaine prochaine le Conseil départemental chargé de la restauration collective dans les collèges du département.

Il est nécessaire de se rappeler que nous avons la liberté de choisir nos aliments, mais il est tout aussi important de prendre en compte les répercussions de nos choix alimentaires pour encourager une agriculture respectueuse de l'environnement.

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