Mon combat du mois de décembre : Unis à 195 pour le combat du siècle : sortir des énergies fossiles.

La COP 28 s’est achevée après deux semaines de négociations et d’événements thématiques portant sur le climat, la biodiversité ou encore l’agriculture et la finance verte. J’ai eu l’occasion de m’y rendre avec une délégation de l’Assemblée nationale afin de rencontrer nos homologues étrangers, d’échanger sur des thématiques qui nous rapprochent et de mieux comprendre les freins des différents pays et parties prenantes.

La délégation de l’Assemblée nationale est arrivée le 11 décembre à Dubaï. Nous avons immédiatement commencé par une rencontre avec Joseph Dellatte, enseignant-chercheur sur le climat, l’énergie et l’environnement en Asie à l’Institut Montaigne. L’occasion pour nous d’avoir une vision globale de la COP28 et de mieux appréhender ses thèmes et les conditions de négociation.

Nous avons ensuite eu l’occasion d'échanger avec Barbara Pompili, ancienne Ministre de la Transition écologique et actuellement en charge d’une mission pour le gouvernement sur les ZFE sur ses impressions suite à sa participation à cette COP.

À la suite de ces rencontres introductrices à la COP28 et à son fonctionnement, nous nous sommes entretenus avec Mme Hong-Thy Paterson, directrice financière du Fonds vert pour le climat, et Simon Wilson, son directeur adjoint. Le Fonds vert pour le climat est un mécanisme financier de l'Organisation des Nations unies. Il vise à transférer des fonds des pays les plus avancés à destination des pays les plus vulnérables pour mettre en place des projets combattant les effets des changements climatiques ou d'adaptation au changement climatique. Nous avons évoqué avec eux l’action du Fonds vert, ses projets et ses attentes à l’égard de la COP.

Des temps d'échanges étaient organisés avec des parlementaires d’autres pays, notamment avec la délégation du Brésil et des membres de la société civile. Le pays porte notamment des sujets essentiels tels que la déforestation. C’est un sujet majeur à la fois pour le Brésil et pour la biodiversité de notre planète.

M. Tosi Mpanu-Mpanu, négociateur climat pour la République démocratique du Congo, nous a exposé les enjeux de son pays.

Il était important pour l’ensemble de la délégation de mieux comprendre les conditions d’organisation de la COP mais également la méthode de négociation choisie par les Émirats, les difficultés rencontrées et les perspectives pour la fin des négociations. Ces éclairages nous ont été apportés par Paul Watkinson, négociateur de l’Accord de Paris pour la délégation française et détaché auprès de la ministre du changement climatique et de l’environnement émiratie, Mme Mariam Al Muraihi. Des échanges riches qui ont permis à chacun de mieux appréhender les freins de certains pays.

Le lendemain, c’est avec Christ Beaton, directeur du programme Énergie, représentant de The International Institute for Sustainable Development (think tank canadien), et Jonas Kuehl, analyste du programme Énergie que la finance climat et les subventions publiques aux énergies fossiles ont été abordées.

Pour terminer ce déplacement à la COP28, Sébastien Treyer, directeur de l’Institut du développement durable et des relations internationales (IDDRI), Céline Kauffmann, directrice des programmes, et Lola Vallejo, directrice du programme climat nous ont dressé un bilan général de la COP28 et ses perspectives.

Avant de quitter Dubaï, Nathalie Kennedy, consule générale de France à Dubaï, et Ilhami Gülcen, Consul général adjoint nous ont reçus pour nous partager le quotidien de la communauté française à Dubaï, la scolarisation des enfants et les difficultés rencontrées par certains de nos compatriotes dans le pays.

Le 13 décembre, nous nous sommes rendus à Abou Dabi pour rencontrer le Parlement des Émirats Arabes Unis, avec Meera Sultan Al Suwaidi. Comme je l’ai fait avec les parlementaires du Japon, nous avons échangé sur leur assemblée, leurs valeurs et sur l’actualité au Moyen-Orient. Nous avons, pour conclure ces échanges diplomatiques, déjeuné avec l’Ambassadeur Nicolas Niemtchinow, Ambassadeur de France auprès de l’État des Émirats Arabes Unis.

Deux belles visites ont clôturé ce déplacement, celle de la Maison Abrahamique, étape importante dans le dialogue interconfessionnel aux Émirats Arabes Unis : complexe conçu autour d’une mosquée, d’une église et d’une synagogue, véritable lieu d’apprentissage, de dialogue et de culte pour les fidèles de diverses religions.

Enfin, une visite du Louvre Abu Dhabi avec des échanges avec la conseillère culturelle de l’ambassade, Stéphanie Salha.

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