Mon combat du mois de juin

Les gestes qui sauvent, tout le monde peut les apprendre et les mettre en pratique. Ce sont des actions comme la réanimation cardio-pulmonaire (RCP), la position latérale de sécurité (PLS), l'utilisation d'un défibrillateur automatisé externe (DAE), la compression en cas de saignement abondant, ou encore la position anti-choc en cas de traumatisme. S'initier à ces gestes peut permettre de sauver des vies en cas d'accident grave ou de crise cardiaque et peut également aider à mieux gérer les situations d'urgence.

C'est justement ça mon combat du mois de juin ! Et ce n'est pas vraiment un combat du mois. En réalité, l'accès à l'apprentissage des gestes de premiers secours est un combat que j'ai mené durant mon précédent mandat et qui me tient à cœur depuis longtemps. Plus jeune, j'ai eu la chance d'être formée aux gestes qui sauvent. C'est un combat qui m'anime depuis toujours et que je partage aujourd'hui avec vous.

En effet, à 16 ans, j'ai passé mon brevet de secourisme et j'ai intégré des équipes de secourisme de la Croix-Rouge. C'est pour cette raison que j'ai organisé une sensibilisation aux gestes qui sauvent à l'Assemblée nationale et à ma permanence parlementaire durant le précédent quinquennat.

Je tiens d'ailleurs à saluer l'initiative de la Présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, qui organise des formations pour les députés, leurs collaborateurs et le personnel de l'Assemblée.

Déjà durant mon premier mandat, j'ai dors et déjà eu l'occasion de défendre une proposition de loi sur le statut du citoyen-sauveteur, la lutte contre l'arrêt cardiaque et la sensibilisation aux gestes qui sauvent. En 2019, cette PPL a permis la création du statut de "citoyen sauveteur" pour protéger le citoyen qui porte assistance et qui pratique les gestes qui sauvent sur une personne en situation d'arrêt cardio-respiratoire, mais également la création d'une journée nationale de la lutte contre la mort subite.

J'ai plaidé depuis des années pour que des formations pour les enfants puis tout au long de la vie professionnelle soient mises en place. Aujourd’hui, la formation aux premiers secours est obligatoire et se décline de l’école primaire jusqu'au lycée. Cet enseignement comporte un apprentissage des principes simples pour porter secours, intégré dans les programmes scolaires de l'école, et tient compte du développement et de l'autonomie de l'enfant.

Nous intégrons cependant une nouveauté dans cet apprentissage : le kit Mini-Anne. Inspiré d'expérimentations d'Europe du Nord, l'objectif est de s'appuyer sur la curiosité des enfants et sur la reproduction des gestes appris. La remise d'un kit Mini-Anne composé d'un mannequin gonflable permet de transmettre et de sensibiliser l'entourage aux gestes qui sauvent. Des études montrent qu'un élève forme à son tour 3 personnes. Ce nouveau dispositif, imaginé en juillet 2019 mais interrompu par la situation sanitaire, a pour finalité la sensibilisation et la formation du plus grand nombre.

Je me suis donc rendue à l'École Primaire René Coty aux Clayes-sous-Bois pour assister à la mise en place de ce beau projet en lien avec les services de l'éducation nationale. J'ai pu assister à l'accompagnement des élèves à travers divers ateliers de formations aux gestes qui sauvent. Les enfants ont ensuite reçu un diplôme ainsi que le kit Mini-Anne et un quiz.

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