Une délégation Renaissance à Arles/Avignon

Jeudi et vendredi, en présence d'Aurore Bergé, présidente du groupe Renaissance à l'Assemblée nationale, et de mes collègues Violette Spillebout, Constance Le Grip et Quentin Bataillon, je me suis rendue à Avignon et à Arles.

Nous nous sommes tout d'abord rendus à la Maison de la photographie pour échanger avec l'Union des Photographes Professionnels. L’occasion d'aborder plusieurs sujets importants pour les photographes tels que l'intelligence artificielle, le renversement de la charge de la preuve de l'originalité de l'œuvre et la défense de la scène photographique française.

Ensuite, nous avons découvert la Fondation LUMA à Arles, où nous avons visité l'exposition et échangé avec Mustapha Bouhayati, directeur général de la Fondation LUMA, sur la stratégie et l'ambition écologique du bâtiment. Il s'agit d'un magnifique bâtiment à voir absolument !

Nous avons également eu le plaisir de saluer le maire d'Arles, Patrick de Carolis, autour d'un café, avant de rencontrer des professionnels de la photographie afin de discuter des États généraux de la photographie et de la campagne "Une photo ça se paie". Cette campagne vise à sensibiliser sur le manque de reconnaissance du métier de photographe, qui traverse une crise économique importante liée à la multiplication des banques d'images à bas coûts et au non-respect du droit d'auteur. Nous leur avons assuré de notre plein soutien ainsi que de celui du gouvernement.

Enfin, nous avons clôturé cette journée en visitant plusieurs magnifiques expositions de photographie.

Puis nous sommes retournés à Avignon pour aller voir le spectacle qui a fait l’ouverture du Festival d’Avignon, dans la cour d’honneur du Palais des Papes : WELFARE !

La journée du vendredi, était dédiée au spectacle vivant. Après un petit déjeuner avec Rima Abdul Malak, ministre de la Culture, nous sommes allés à la rencontre de Tiago Rodrigues, directeur du Festival d'Avignon, et Pierre Gendronneau, son directeur délégué. Cette année le festival s’internationalise, avec de plus en plus de spectacles étrangers, mais aussi des spectacles français sous-titré en anglais, permettant aux visiteurs de venir découvrir nos spectacles. C’était le cas par exemple du spectacle vu la veille « WELFARE » de Julie Deliquet. Il aura fallu attendre 40 ans pour avoir une metteuse en scène dans la cour d’honneur.

Ensuite nous avons rencontré Isabelle Gentilhomme, déléguée générale du Syndicat national du théâtre privé et enfin le Syndicat national des entrepreneurs de spectacles . Cela leur a donné l'occasion d'exprimer leurs priorités pour les années à venir et les défis que nous devrons relever collectivement. Nous avons évidemment échangé sur les difficultés économiques et les aides ou soutiens que nous étudierons pendant le PLF.

Deux jours bien chargés qui nous ont donné envie de revenir très vite dans ces lieux exceptionnels.

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